L’abbé Paul Mercier, curé depuis 1938, quitte Vernouillet en 1947 pour Goussainville, son ancienne paroisse où il avait fondé la paroisse de la Grange des Noues.
Carte de Noël du Père Mercier À cette date, il n’était plus à Vernouillet
Il est remplacé par le père Maurice Denis qui assurera jusqu’en 1957 la desserte de la paroisse de Vernouillet. Pendant cette période, ont lieu l’électrification de l’horloge de l’église et de la sonnerie des cloches. Jusque là, des sonneurs montaient au clocher pur tirer les cordes.
Mais c’est à partir de 1957, avec l’arrivée de l’abbé Henri Leleu que la paroisse va connaître une intense activité
L’abbé Henri LELEU
À cette époque, l’Église est propriétaire des locaux du presbytère d’une maison rue du Clos Thonnesse et du terrain abritant les locaux de l’ASEV. (L ‘Association Saint Etienne de Vernouillet)
Les activités de l’association sont nombreuses. : Gymnastique, échecs, ping-pong, organisation de s orties et surtout, chaque année une grande fête avec kermesse et défilé de chars. Des groupes viennent même de Belgique et participent au défilé avec des Gilles, figure emblématique de Carnaval belge. Les groupes participent aussi à de nombreuses activités caritatives. Régulièrement sont organisé des fêtes avec animation et défilé de chars. Des orties sont également organisées Mais en 1962 un terrible accident va endeuiller la paroisse.
C’est la “ Fête de l ‘Amitié“ du le dimanche 6 mai 1962. Un défilé avec fanfare, travestis et chars est organisé. Une remarque tirée par un tracteur est décorée en roulotte des gitanes. Dix-sept petites filles de 10 et 11 ans, déguisées en gitanes y ont pris y ont pris place, elles chantent.
Le convoi descend la rue Aristide Briand. Il prend de la vitesse dans la pente et n’arrive pas à ralentir. Lorsqu’il tourne à gauche en bas de la rue pour se diriger vers la mairie, la remorque est déséquilibrée,.Elle zigzague, bascule et se renverse . Les enfants hurlants sont projetés à terre. Six petites filles sont transportées à l’hôpital. L’un d’elles, Dominique Delpuech, 11 ans, ne survivra pas. L’émotion est très forte dans toute la population.
L’evenement relaté dans le journal Paris Jour du 8 mai 1962
.Un grand élan de solidarité est en place. La mairie , les écoles, tout le monde se trouve uni dans le deuil.
Le père Leleu est atterré. Dans le journal paroissial “Notre clocher de Vernouillet“, il remercie toutes les personnes qui ont preté leur concours le jour de l’accident : sapeurs –pompiers, mairie écoles Il se place volontiers devant les responsabilités qui sont les siennes…
Il critique les commentaires de certains journaux dans leur manière de relater l’événement :
“Un mot de mon malaise à la lecture des journaux relatant notre malheur. Trois d’entre eux en ont profité pour faire de l’athéisme plus ou moins camouflé. Je trouve cela indigne. Avant moi, un groupe d’ouvriers des Usines Renault a réagi énergiquement. Ces ouvriers ont envoyé une lettre au journal pour exprimer leur dégoût d’une littérature qui se sert de la souffrance la plus respectable pour faire de l’athéisme ou de la politique…“
Les querelles entre église et anticléricaux sont encore vive à cette époque ! Le père Leleu, dans le même journal conclut :
Cet accident traumatise tous les acteurs de la paroisse, mas ne lés décourage pas dans la poursuite des activités.
En octobre 1962, la Paroisse prend une part active aux activités de célébration du jumelage avec Hainstadt du 29 septembre au 2 octobre. Les scouts prennent part aux manifestations, En plus de l’office du dimanche du 30 septembre où les délégations sont présentes, une messe en plein air est célébrée sur le stade lors de son inauguration.
“Notre clocher“, le journal de la paroisse consacre plusieurs pages aux manifestations relatant l’ensemble des cérémonies, visites et autres manifestations. Il faut noter la parfaite collaboration avec le maire et les autorités municipales [1]
Participation des scouts aux cérémonies du jumelage, 29 septembre 1962
L’arrivée massive d’une nouvelle population au Parc du château amène l’Association Diocésaine à prévoir, dans la cadre de la construction de la cité du Parc, la construction d’une chapelle destinée à répondre aux besoins des nouveaux habitants. La construction de la chapelle est prévue dans le plan de construction de la cité. La chapelle est propriétaire de l’association diocésaine de Versailles mais son financement doit être assuré par la paroisse. Pour trouver les fonts nécessaires, la paroisse envisage d’organiser chaque année une grande Kermesse à laquelle participent de nombreux paroissiens.
Le 17 mars 1963, 164 enfants reçoivent de Monseigneur Renard, évêque de Versailles, le sacrement de confirmation. La cérémonie a lieu dans la chapelle de la Cité du Parc où avaient pris place 550à 600 personnes.
Cérémonie de confirmation à la chapelle du parc, 17 mars 1963
La profession de Foi (communion solennelle) rassemble chaque année de nombreux enfants
Profession de Foi dans une année antérieure au concile. Les garçons portent le brassard et les filles la robe et le voile blancs. À droite, sur la photo, le père Leleu
En 1963 une sortie en car vers la Normandie est relatée dans le journal de la paroisse. Le groupe visite Honfleur Lisieux et Trouville où les enfants se baignent. Le car tombe en panne est réparé dans la bonne humeur. L’équipe paroissiale nombreuse participe et organise les sorties comme les kermesses. Le père Leleu reste l’âme de la paroisse.
Les activités du “patronage“ regroupées au sein de l’association Saint Etienne comprennent divers secteurs : gymnastique des enfants, laboratoire photo, tennis de table, échecs et bien sur des activités) but humanitaire auxquelles participent de nombreux jeunes. Toutes ces activités se passent au Clos Thonesse. Les locaux du foyer-club ont été construits par les membres de la paroisse avec l’aide de professionnels. Les locaux se composent d’une grande salle où se pratique la gymnastique, le tennis de table et les échecs et de trois petites travées. L’une d’elles abrite le vestiaire du secours catholique, lune autre sert de salle de réunion et de rencontre entre les jeunes.
Dans un autre local, se situe le laboratoire photo. C’était l’époque où l’on pouvait développer soi-même les photos noir et blanc. Mais l’ASEV, dans son club photo refusait que le labo ne soit utilisé que pour faire les développements et titrages des photos personnelles.. Les photos du club photo ont fait l’objet d’expositions.
Un autre local abrite le matériel des Scouts de France. C’est dans les locaux du foyer club que les scouts tiennent leurs réunions.
C’est aussi au Clos Thonesse que se tient la traditionnelle kermesse annuelle.
Groupe de jeunes devant le foyer club du Clos Thonesse. Ils ont participé à une opération “ramassage de ferraille dans la cadre d’une campagne contre la faim et pour le développement (extrait de notre clocher du 7 mai 1967)
En 1969, le père Leleu quitte Vernouillet et est remplacé par le père Manien. Les activités initiées par le père Leleu se poursuivent. Le foyer club du Clos Thonesse est le centre des activités,.
- M et Mme Michel Meugé (au centre) , grands animateur des kermesses paroissiales
La kermesse annuelle reste un rendez-vous important. Plusieurs activités sont proposées, jeux d’adresse, vente de vieux livres et de tableaux par Roger Duffau, pharmacien et peintre amateur, très actif au sein de la Paroisse. Il y a aussi des stands de brocante, de vieux jouets. Le point fort est la tombola dotée de nombreux lots et d’un gros lot, une bicyclette pour enfant. Pour la kermesse, le graveur Albert Decaris, enfant du pays, offre chaque année une gravure. La kermesse se termine par un grand repas commun de tous ceux qui ont participé sous une forme ou sous une autre. C’est aussi l’occasion de faire les comptes de la recette. En effet, le but principal de la kermesse est de réunir des fonts pour payer les traites de la chapelle du Parc. Car si celle-ci est la propriété de l’association diocésaine, comme d’ailleurs le presbytère et le foyer-club, le payement des traites de remboursement de l’emprunt contracté est assuré par la paroisse et c’est une charge importante. Mais les sommes récoltées au cours de la kermesse sont suffisantes et la kermesse est aussi une occasion de rassemblement des paroissiens.
En 1973, le père Manien est remplacé par le père Vaxelaire. Les activités continuent et particulièrement la kermesse annuelle. En 1976, elle se tient dans le parc des Buissons, précédée d’une messe en plein air sur la pelouse. Les bénévoles sont nombreux et l’ambiance est très chaleureuse. Michel Meugé est le “chef d’orchestre“ de la kermesse et il s’ y donne à fond. Il chapote aussi les diverse activités qui se déroulent dans les locaux du foyer club au sein de l’association Saint Etienne : ping-pong, échecs gymnastique, laboratoire photo. Des rencontres jeunes-adultes se tiennent et font l’objet d’échanges fructueux.
Le père Vaxelaire meurt brutalement en 1975. Il est remplacé par le père Jacquet.
Les activités de la paroisse continuent. Le foyer club est un lieu de rencontre. En plus de la kermesse, il est organisé un repas paroissial lieu de rencontre convivial auquel un grand nombre de paroissiens assistent chaque année.
Repas paroissial 1976
Le père Jacquet à gauche, au cours du repas paroissial 1976
Le père Jacquet, très apprécié part de Vernouillet en 1977.
Apres quelques mois d’intérim assuré par le père Laloux, arrive François Mestayer en 1977 Le père Mestayer est assisté de sœur Guilene qui assure le catéchisme et la formation des catéchistes.
Les choses vont changer. Le père Mestayer est à la fois curé de Verneuil et de Vernouillet. Il œuvre pour une fusion totale entre les deux paroisses. Les paroissiens de Verneuil et de Vernouillet se connaissent déjà. Ils collaborent pour l’animation des messes.
Le père Mestayer est assisté de Christian Dioré et de sœur Guilène qui assure le catéchisme et la formation des catéchistes.
François Mestayer dessert les deux paroisses de Verneuil et de Vernouillet, dans le sens d’une prochaine fusion.
Progressivement les activités du foyer-club disparaissent. De l’ASEV, seul subsiste un club de billard. L’ASEV devient une association in dépendante de la Paroisse, tout en gardant des liens pour l’utilisation des locaux.
En 1987, François Mestayer est nommé curé de Maisons Laffitte.
Apres le départ de François Mestayer, des tentatives de relance de la kermesse, mais le cœur n’y est y est plus.
Le père Robert Plaquin succède à François Mestayer. Il dessert les deux paroisses de Verneuil et de Vernouillet dont la fusion est une réalité.
Il est secondé successivement par
Alain Chapelier
Patrice Olivaux qui est aussi l’aumônier de l’hôpital de Poissy
Antoine SAAB, père libanais maronite qui est logé au Presbytère de Vernouillet.
Antoine Saab acquiert la sympathie de l’ensemble de la paroisse. Il célèbre à l’occasion des messes maronites qui suscitent un vif intérêt.
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Messe de départ du père Antoine Saab
Fête de départ du père Antoine Saab dans le jardin du presbytère
Lorsqu’en 1993, il quitte Vernouillet pour rejoindre sa communauté au Liban, la Paroisse organise une fête de départ qui se tient dans le jardin du presbytère de Vernouillet.
En 1993, le père Alphonse N’Guyen Ho Dinh assure le service des deux paroisses de Vernouillet et de Verneuil, qui ne constituent plus qu’une seule unité. Il est d’origine Vietnamienne. Il est secondé par le père Louis Briffaud, aumônier de la prison de Poissy, puis, à partir de 1995 par le père Floribert Essomba, d’origine camerounaise qui s’installe dans les locaux du presbytère de Vernouillet, Ses relations avec le père Dinh sont parfois tendues.
C’est en 1994 qu’au cours de travaux, les peintures murales de l’église, situées dans la partie nord, sont mises à jour. Des visites commentées sont organisées par l’association paroissiale qui édite un petit fascicule. L’association organise des visites commentées de l’église lors des journées du Patrimoine.
Peinture de la voûte de la chapelle Nord
En 1999, Alphonse Dinh est nommé curé de Luzarche dans le Val d’Oise. il décède en 2005.
Floribert Essomba est nommé curé de Saint Nom la Breteche
En 1999, le père Olivier Dupont, ancien curé de Houilles, est nommé aux paroisses de Vernouillet et Verneuil. Il est secondé jusqu’en 2003 par Alain Rouel qui partage ses activités entre la paroisse et le foyer de de Charité de la Part Dieu de Poissy.Il est remplacé par Jean pierre Heidet qui quittera Vernouillet en 2009 pour Evry .Il est chargé d’une mission particulière : la construction d’un nouveau lieu de culte. Les raisons de ce projet, comme exposées au Conseil paroissial sont les suivantes : il n’y a pas suffisamment de prêtres, et déjà, dans beaucoup de lieux, les prêtres desservent un nombre important de paroisses. Un regroupement des paroisses s’impose. Il semblerait souhaitable, à l’évêché, que le prêtre desservant les paroisses regroupées, puisse disposer d’un lieu de culte assez grand pour accueillir la totalité des paroissiens de ce nouvel ensemble. Un groupe de travail est constitué pour étudier un projet de nouveau lieu de culte pour Verneuil et Vernouillet et d’autres paroisses voisines.Mais l’évêché ne dit pas quelles autres paroisses seraient concernées. Des bruits courent, les uns affirmant un regroupement avec Triel, d’autres avec Morainvilliers. Le groupe de travail limite son étude aux seules paroisses de Vernouillet et de Verneuil.
La localisation. :
Le projet prévoit la construction dans le haut de la rue Aristide Briand. Le projet présenté prévoit la suppression du presbytère de Vernouillet. L’église ne serait plus utilisée que pour les enterrements ou les mariages, à l’exclusion des messes du dimanche. Le projet, présenté à la communauté paroissiale est l’objet de sévères critiques. L’abandon du presbytère et des messes dominicales est mal perçu. La nécessité de la construction d’un tel lieu est remise en cause par de nombreux paroissiens, parmi les plus actifs au sein de la paroisse. Sa localisation est critiquée par les riverains qui craignent des nuisances (?). De plus, le financement prévoyait une vaste souscription. Celle–ci est pour le moins compromise, peu de gens étant enclins à contribuer financièrement pour ce projet, suite à l’exemple de la chapelle du Parc dont il sera question plus loin. Autre problème : il est prévu, pour le financement, la vente du presbytère de Vernouillet. Mais il y a un os. Dans l’acte d’acquisition de ce presbytère, dans les années 30, le propriétaire en avait fait don à l’évêché avec une clause restrictive : Ce bâtiment devait être exclusivement utilisé au logement du desservent. Si cette utilisation n’était plus assurée, le bâtiment devait revenir à l’ancien propriétaire ou à ses ayant droits. Une réunion d’information à l’église de Vernouillet est houleuse. Certains assistants, montrent avec des courbes issues des statistiques de l’évêché, que les prévisions de fréquentation du projet sont irréalistes. Le père Allouchery, secrétaire diocésain de la commission d’art sacré, venu, en principe, pour parler de la décoration du nouveau, écoute et affirme en guise de conclusion qu’un tel projet ne peut voir le jour que s’il est porté par l’ensemble de la communauté. La réunion qui se termine montre clairement que ce n’est pas le cas En 2005, la démission du maire Gilles Poidevin et son remplacement par Marie Hélène Lopez, gèle le projet. L’affaire dégénère sur le plan politique. Mais il n’est pas abandonné. Il est possible qu’un autre projet soit à l’étude, mieux adapté à la situation.
En 2007, Olivier Dupont quitte Verneuil pour Evry. Il est remplacé par Alain Escherman.
Les activités reprennent au presbytère de Vernouiilet : catéchisme, accueil. Le nouveau lieu de culte n’est plus à l’ordre du jour.
Alain Escherman est assisté par un prêtre africain, Alain Boussou et par Michel Piot, diacre.
En 2011, Alain Escherman est nommé doyen du nouveau doyenné de Meulan.
Alain Escherman quitte Vernouillet pour Evry en 2012
Pierre Marie HASCAL qui avait séjourné à Vernouillet comme diacre est nommé curé de la paroisse en 2013.
La chapelle du Parc
La construction de cette chapelle a été décidée lors de la réalisation de la Cité du Parc en 1957. Il était même prévu que les pierres provenant de la flèche de l’église qui avaient été installées au fond du parc seraient utilisées comme clocher de la nouvelle chapelle. En fait, il n’en a rien été. Elle est propriété de l’association diocésaine, mais le payement des traites de l’emprunt est assuré par la paroisse de Vernouillet. Cette obligation est, entre autres à l’origine de l’organisation des kermesses. Jusqu’en 1977, des messes dominicales sont lues dans cette chapelle. Il y avait, à l’époque, une importante communauté chrétienne dans la cité, en partie d’origine étrangère, espagnole ou portugaise. Avec le temps la population chrétienne du Parc se réduit. La chapelle est utilisée par les catéchistes. Celles-ci se plaignent d’être régulièrement importunées par des jets de pierre. Lorsque les locaux du presbytère sont rendus libres, le catéchisme s’y exerce et la paroisse envisage de se séparer de la chapelle. Il y a une demande de la Municipalité qui cherche des locaux pour les jeunes du centre social du Parc. Les locaux du presbytère étant devenus libres depuis le départ du père Essomba, la paroisse décide d’y installer la totalité des activités du catéchisme et de ne plus utiliser la chapelle du Parc. Dans cette situation, l’abandon de la chapelle est décidé ; Au sein du Conseil Pastoral la question est évoquée. Deux hypothèses sont présentées : La première est la vente à la Mairie avec certaines clauses restrictives. La deuxième est la location à la Mairie moyennant un loyer symbolique, la municipalité assurant l’entretien des locaux. Cette deuxième solution aurait permis à la paroisse comme à l’évêché d’avoir un droit de regard sur l’utilisation de ces locaux. C’est la première hypothèse qui est retenue, la vente. Il est précisé dans l’acte, que ces locaux ne doivent en aucun cas, servir de lieu de culte d’une autre religion. Une discussion s’engage entre les responsables de la paroisse et l’association diocésaine, concernant l’utilisation des fonts provenant de la vente. La paroisse met en avant que la construction de la dite chapelle a été financée en totalité par la paroisse et qu’il serait normal que le produit de la vente profite à la paroisse. Mais l’association diocésaine est propriétaire et c’est à elle que reviendra la totalité du fruit de la vente. Elle s’engage néanmoins à financer des travaux au sein du presbytère. À la paroisse, la déception est grande, particulièrement chez les Chrétiens du Parc.
En 2001, à la fin de son mandat, M. Giraudy, maire, inaugure le lieu de prière et d’instruction destiné à la communauté musulmane qu’il a fait installer dans d’anciennes classes de l’école La Paix qui a cessé ses activités. Mais patatras ! Moins d’un an plus tard, la commission de sécurité met en cause non seulement ces locaux, mais la totalité de l’immeuble de l’ancienne école. Sa démolition est décidée. La communauté musulmane devant évacuer les lieux, demande à la Municipalité de lui donner un nouveau lieu pour y installer leur salle de prière. La Municipalité, en la personne de madame Janine Provost, maire adjoint, leur attribue la chapelle du Parc, en infraction avec les clauses conclues lors de la vente. Certaines voix s’élèvent au sein de la communauté catholique. Certaines personnes se retournent contre la Municipalité pour non respect des accords conclu lors de la vente. Il leur est alors indiqué que la chapelle n’a pas été achetée par la Ville mais par la SCIC, laquelle SCIC ne s’étant engagé à rien. Le père Olivier Dupont, comme l’association diocésaine acceptent cette situation sans protester.
Ainsi, c’est la communauté musulmane qui hérite d’un bâtiment qui pendant des années a été financé par les paroissiens catholiques de Vernouillet. Tous les signes distinctifs, comme la croix de la porte ont disparu. La pierre du clocher a été retrouvée par hasard et est conservée sous la protection du cercle historique.
[1] Pour plus d’information sur les manifestations du jumelage, vous reporter au livre ‘Henry Pefferkorn et Denise Bretz-Mahler, “Vernouillet et l’Europe“ paru en 2003