Le 19 juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse. Et c’est le désastre ! Les défaites s’accumulent : Spicheren, Gravelotte et Sedan ! Deux mois à peine après la déclaration de guerre, les Prussiens sont à Triel et Meulan, En cas de résistance, armée ou passive le haut commandement menace de bombarder (Poissy) ou bombarde et tue (Les Alluets), tue et brûle (Méziere). Ils sont arrêtés par la Seine, car les Français ont fait sauter le pont. Ils construisent un pont de bateaux pour traverser. Celui-ci sera emporté par les eaux. L’éclusier d’Andrésy ayant ouvert les vannes. Le pont a été rétabli dans la nuit du 19 au 20 septembre 1870 et le matin du 30 septembre 1870 un corps d’armée prussien défila à Vernouillet avec 46 escadrons de cuirassiers, uhlans, dragons et hussards.[1]
Ceci explique le fait qu’aucun uhlan n’était sur place lorsque le ballon Ville de Florence se posa à Vernouillet ce qui permit à ses occupants de prendre la fuite (voir détail plus loin)[2]
Paris, qui a proclamé la République le 4 septembre est encerclé depuis le 18 septembre et assiégé. À Verneuil et très probablement à Vernouillet la présence prussienne se traduit par des réquisitions très lourdes. Le 10 octobre 1870, les Prussiens exigent que leur soit versé le douzième des contributions de chacune des communes du canton de Poissy.
Le 19 octobre 1870, M. le Baron Hély d’Oissel, président du conseil, ,convoque à Poissy en session extraordinaire et d’urgence, tous les maires du canton. Objet : Comment satisfaire l’exigence occupante qui ordonne que lui soit immédiatement versée le douzième des contributions. Les communes se déclarent dans l’impossibilité de payer et signent la résolution ci-après :
Cette résolution, signée par tous les maires du Canton est directement portée par M. Hely d’Oissel au Préfet Brauchisch. Ce dernier n’y voyant que de la mauvaise volonté, menace de recourir à une plus forte imposition. Aussi les communes procèdent au versement de la somme demandée qui sera suivie d’autres exigences. En février 1871 nouvelle pression. L’autorité prussienne impose au canton de Seine et Oise une contribution de guerre de 10 millions de francs. La part du canton de Poissy est de 283.829 f [3] M. Ely d’Oissel prenant sur ses deniers personnels avancera des sommes importantes que les communes bénéficiaires lui rembourseront plus tard... Nous donnons ci-après le témoignage du Baron Ely d’Oisel, maire de Poissy :
“Le 19 septembre 1870 ils se présentent face à la Ville, et se faisant menaçants. Le Maire traverse seul la Seine pour aller à leur rencontre et parlementer. Ils exigent qu’on les fasse traverser. Le Maire avec beaucoup de diplomatie leur fait comprendre que les bateaux (la plupart ce sont des petits bateaux de pêche) ne peuvent faire ce transfert, et que pour puissante que soit une armée, elle ne peut exiger que l’on aille la chercher pour occuper la ville. De plus débarquant par petits groupes, l’accueil par la population risque de tourner au drame. Malgré des menaces l’affaire en reste là.“
Dans les registres de délibération de la municipalité de Vernouillet on trouve :
22 oct1870 :
Séance extraordinaire et d’urgence réunion à quatre heures de relevé.
Le Conseil et les plus imposés de la commune réunis extraordinairement et d’urgence dans la salle de la mairie
Etaient présents : les conseillers municipaux : M. Thierry, Pottier Etienne, Rpoland Bpnhomme,Martin, Boudreaux, Hasnière, Churlet, Decaris et Berson, maire
Absents : De Saont-Leger et PottierEugène
Les plus imposés : Mrs. Sauliac, Pottier Augustin, Pottier Eugène, Pottier Charles, Morlet, Decaris J.Baptiste, Martin Charles, Lelatrge, Bureau Louis et Churlet Nicolas.
Le maire expose que la commune se trouvant frappée d’une contribution de guerre de 1929 Frs pour le mois d’octobre 1870, ainsi qu’il résulte d’un arrêté du dix de ce mois pris par le préfet de Seine et Oise installé à Versailles par l’autorité militaire Prussienne.
Le but de la réunion est d’aviser au moyen de faire face à cette réquisition.
Le Conseil, après en avoir délibéré, « considérant que contre la force, il n’y a pas de résistance et voulant éviter à la Commune les représailles dont elle est menacée »[4]
Considérant que la somme exigée représente le douzième de l’exercice de 1870 qui s’élève à 17.662 fr. 39 ct, ce n’est pas 1929Frs mais 1.473fr, 86
Le 21 septembre, le maire avise le Conseil que l’État participe à hauteur de6.858 F à la contribution qui sera payée par Vernouillet aux Allemands.
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En conséquence le CM vu l’urgence, invite chacun des habitants à verser immédiatement la somme qu’il pourra en numéraire jusqu’à concurrence de 1471 frs et 11 centimes entre les mains du maire qui les transmettra au maire de Poissy qui à son tour les versera au Préfet Prussien. Bien entendu le maire donnera un reçu et la commune restant débitrice envers les donneurs de la somme versée a intérêt de 5%
Comment Vernouillet a vécu cette période trouble. D’après plusieurs anciens, il n’y aurait pas eu de combat ni de garnison prussienne à Vernouillet. Mais les réquisitions ruineuses ont eu pour conséquence de retarder les travaux de restauration de l’église qui avaient débutés en 1864·.
Mais même si les Prussiens n’avaient pas séjourné plus de 3 jours, il existe néanmoins une preuve de leur passage. Ils ont brûlé des documents en mairie dont le cadastre de 1821. L’exemplaire archivé à la mairie porte une inscription manuscrite mentionnant qu’il a été copié en 1873 à partir de l’exemplaire archivé en préfecture, celui de Vernouillet ayant été brûlé par les Prussiens.
Mention figurant sur le cadastre de Vernouillet (archives municipales)
Les événements de la commune de Paris ne sont pas connus à Vernouillet si ce n’est que des papiers à entête de l’Hôtel de Ville de Paris, en partie brûlés ont été ramassés à Vernouillet.
Le 24 mai 1871 emporté par le vent le papier ci-dessus arrive à la tuilerie de Marsinval.
Nous ne disposons pas de témoignages vernolitains de l’époque mais nous disposons de témoignages de villes proches. Ainsi le compte-rendu de M.Bonnet, maire de Triel :
“Les uhlans sont arrivés le 18 septembre vers deux heures de l’après-midi (les Uhlans, les Uhlans ! Tel est le cri qui se propage d’un bout à l’autre du village.) L’officier informe le maire que dans un quart d’heure, ils seront suivis de deux corps de cavalerie précédant eux-mêmes tout un corps d’armée.
Dix minutes après commençait le long défilé de la troupe à cheval au milieu de laquelle était la voiture du Général en chef, le Grand Duc de Mecklembourg qui allait passer la nuit dans un village voisin[5]. Ensuite venait le Général, le comte von Groebin, qui vint à la mairie notifier les réquisitions de vivres, logements et fourrages.
Au milieu de la nuit, se font entendre les fracas des portes, fenêtres et devantures que l’on enfonce : ce sont de nouvelles troupes qui arrivent, toutes les maisons sont envahies. Le pays en est inondé, les campements s’établissent partout dans le village et les hameaux. “
Un autre témoignage d’époque est le Journal de Napoléon Peyrat, pasteur protestant de Saint-Germain-en-Laye.
“Une colonne était attendue par la vallée de l’Oise. On coupe les ponts de Poissy, de Maisons et pour couvrir Saint-Germain des tranchées sont faites sur les routes et l’on abattit pour mettre en travers les grands arbres de la forêt qui tombaient avec de longs gémissements : on brûla le pont du Pecq qui était en bois, et l’on fit sauter celui de Bougival, de Chatou, d’Asnières, de Poissy et de Triel.
Dans son témoignage, il est question des ballons, et plus particulièrement de celui qui a atterri à Vernouillet et dont il est question en fin de chapitre. Il semble néanmoins qu’il y ait eu une confusion avec un autre ballon
Détail du rapport manuscrit du pasteur Peyrat (archives départementales)
Il y a aussi des souvenirs oraux transmis de génération à génération que nous détenons de Mlle Chamorand et M. Vallerand, Isidore, (né en 1877) et celui de son fils. Ces témoignages de seconde main sont à prendre avec toutes les réserves nécessaires, mais constituent des documents intéressants.
De Mlle Chamorand :
“À Vernouillet, c’est la joie et l’optimisme. Les gens étaient très contents de fiche une raclée à Guillaume… Pendant trois jours et trois nuits, les Prussiens sont passés devant la maison. Il s’étaient très bruyants, En passant devant l’église, ils ont mitraillé le coq du clocher[6].De suite, ils ont emporté les plus beaux chevaux, ensuite ils ont pris ceux de labour avec les carrioles que les hommes devaient conduire à Versailles ou peut-être à Villacoublay. Du côté de Bures ou Marsinval il y a eu deux Uhlans enterrés.“
De Vallerand Isidore ;
“Sur la route de Bures, un Uhlan est enterré avec son cheval tout au bord de la route au bois de Surgis.“
De Vallerand, son fils :
“Les hommes étaient contents de partir faire la guerre. La route de Bures s’appelait la route des boches. Un Uhlan a été enterré juste sur le bord et depuis qu’on l’a élargi, on passe dessus. De Vernouillet, on entendait le canon sur Paris. Les Parisiens ont mangé des rats.
Pour les paysans qui avaient des légumes, ils allaient les vendre au marché de Puteaux accompagnés parfois des gendarmes.. Certains avaient des légumes mais plus de chevaux parce que les boches les avaient pris“[7]
Mais l’éventement plus remarquable a été l’atterrissage du ballon « Ville de Florence » le 25 septembre 1870, dont nous vous racontons l’histoire complète.
Paris assiégé essaie de communiquer par ballon avec les troupes à l’ouest pour organiser une contre-attaque et tenter de sauver Paris. Il faut aussi donner les informations sur ce qui se passe dans la capitale.
L’histoire du ballon “Ville de Florence a fait l’objet d’une publication de Louis Dufau en 1972. Nous reprenons ici un extrait de ce texte.
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Le ballon “Ville de Florence“
Qui a attéri à 320 mètres au Nord-Est de la proprieté Les Buissons
(autrefois La Feuillée)
le dimanche 25 septembre 1870
Depuis le 18 septembre 1870, la 3ème et la 4 ème armée allemande se sont rejointes au sud de Paris. La capitale encerclée est totalement isolée du reste du pays. Plus aucune communication, plus de train, plus aucun transport, plus de courrier, le télégraphe est coupé. Les rares piétons qui tentent de passer entre les lignes ennemies le font au risque de leur vie, tel les deux facteurs de Triel.
Les dirigeants savent que le siège ne pourra durer très longtemps et que l’armée de la Loire est intacte. Aussi, pour coordonner les combats, il faut communiquer. Pour ce faire, il ne reste que les ballons montés. Le premier essai se fait avec l’“Union“. C’est un échec. La deuxième tentative est avec le “Neptune“. Ce dernier se pose le 23 septembre 1870 à Craquouville, près d’Evreux. Pour Paris, le temps presse. Aussi, c’est sans connaître le résultat de cette deuxième tentative, que M. Rampon, remarquable directeur des Postes fait partir un deuxième ballon, le “ Ville de Florence“, celui qui nous intéresse. Quelques détails sur l’origine de cet aérostat : En 1869, le célèbre aéronaute Godard, participait à bord d’un ballon à une fête de propagande en Italie. Au cours d’une ascension, le ballon prit feu et fut détruit. Une souscription fut ouverte auprès des habitants. La somme récoltée permiit de construire un nouvel aérostat de 1400m3 qu’en reconnaissance, Godart baptisa : « La città di Firenze »
Le départ eut lieu le dimanche 25 septembre 1870, de l’avenue d’Italie. L’aérostat est piloté par Gabriel Mangin, aéronaute confirmé. Après avoir accroché les sacs de courriers (dans lesquels figure le rapport de l’entrevue du château Ferrières entre l’intraitable Bismarck et Jules Favre), les sacs du lest et la cage avec trois pigeons, il reçoit les consignes militaires. Au moment de partir, contre ordre. M. Rampon lui présente une personne, De Lutz, soi-disant Commissaire du Gouvernement, homme de forte corpulence dans un uniforme de haute fantaisie avec décorations, très fier, paraissant très sur de lui et empruntant des airs mystérieux.
11heures 18 : le dé&part est donné. Malgré le poids, le ballon s’élève facilement, le vent le pousse vers l’Ouest. Au dessus du Mont Valérien, il est la cible d’une fusillade. Voilà que notre fier représentant du Gouvernement semblant moins sur de lui. De peur de rester éxposé à la fusillade il jette deux sacs de dépêches, ce qui lui vaut une réprimande de la part de Mangin. Si le courage l’abandonne, en échange il confie en grand secret qu’il est chargé de mission auprès du gouvernement de Tours. Mangin porte peu d’attention à ce flot de paroles, car une fuite de gaz provenant de la soupape qui s’averre défectueuse. Aussi, après être monté à 2000 mètres, l’aérostat perd rapidement de l’altitude. Après Poissy, Mangin cherche un endroit propice à l’atterrissage. Se voyant repéré à Triel par des Prussiens à cheval, il lâche du lest, ce qui lui permet de traverser la Seine pour atterrir à Vernouillet au milieu des prés de Daroche au lieu-dit « L’Abîme ». .
Il se pose non sans mal, car dans sa précipitation à vouloir se sauver, De Lutz , sans attendre la fin des opérations d ‘ancrage au sol, veut quitter la nacelle. Son départ prématuré provoquant un brutal allègement ne peut que compromettre l’opération, d’autant plus que passant au dessus de Triel, Mangin avait vu les Prussiens poursuivre le Ballon. Ce dernier doit employer son arme pour que son passager consente à attendre la fin des opérations.
Sitôt celles-ci terminées, De Lutz s’empare de la cage aux pigeons et part en direction du bourg.
Mangin est aidé par les cultivateurs qui sont Churlet, Decaris et Touchet (dit Charles Coco)[8]
Mangin leur confie le matériel, ces derniers le cachent dans le clocher de l’église. En l’absence de tout écrit, on peut supposer que les Prussiens poursuivant le ballon depuis Triel, aient été retardés dans la traversée de la Seine, vu que l’ennemi, sitôt le passage de ses troupes terminé au soir du mercredi 21, avait enlevé le pont de bateaux.
Le fait que ce ballon ait été camouflé et soustrait à l’ennemi, nous donne un aperçu du climat de peur qu’ inspiraient ces occupants[9]
Ce détail est important et peut expliquer qu’un tel événement rencontre autant de scepticisme de la part des anciens : que de fois ai-je entendu « si cela s ‘était passé comme vous le dites, on le saurait « (citation de Louis Dufau)
Mangin se rendit à la mairie pour faire dresser procès-verbal et remettre le courrier au maire. Il fut stupéfait de voir venir De Lutz qui avait troqué son bel uniforme contre un vêtement de toucheur de bœufs et se dirigeait vers la gare de Triel[10]
La fille du maire, intriguée par le comportement de De Lutz, avait caché un pigeon qu’elle remit à Mangin.
L’intention de Mangin était, malgré les dangers, de rejoindre Paris. Il ne put le faire, car De Lutz, dans sa précipitation, avait abandonné les dépêches dont le compte-rendu de l’entrevue entre Jules Favre et Bismarck. Aussi, après avoir rédigé la dépêche “Bonne descente à Vernouillet, pas de Prussien“, il la fait transporter par le dernier pigeon.
Ainsi c’est de notre village que fut réalisée la première liaison de la Province vers Paris occupé.
Mangin est obligé de prendre la route pour Tours, siège du gouvernement provisoire. C’est le boulanger Pottier qui le transporte jusqu’à Mantes qui est en passe d’être occupé. De là, accompagné d’un officier de Marine, il parvint à Rosny, ensuite direction Evreux, où il retrouve De Lutz.
Ce que ne sait pas Mangin, c’est que De Lutz s’est présenté au Préfet comme chef de mission, et, après s’être fait confectionner une belle tenue, se dirige vers Tours. Mangin a toutes les peines du monde à se faire reconnaître et obtenir un laissez-passer pour Tours. Là, comme à Evreux, De Lutz ayant développé le même scénario, fut, en présence des journalistes, reçu par les membres du Gouvernement à qui il donne de faux renseignements sur la situation à Paris.
Arrivé à Tours, c’est grâce aux dépêches qu’il portait, que Mangin put établir l’imposture de De Lutz. Ce dernier préféra s’éclipser. On le retrouve à Besançon arborant le titre de Commissaire de la République. Son identité découverte, il est emprisonné puis libéré . On le retrouve commandant des Fuséens sous la Commune. Avec la protection de Bismarck, Thiers écrase la Commune. De Lutz, toujours courageux, se cache. Arrêté et démasqué, il est condamné à la déportation en Nouvelle Calédonie où il meurt.
Gabriel Mangin est né à Chateaudun en 1836. À l’âge de 17 ans, il conduit son premier aérostat. Il effectue plusieurs ascensions avec Flammarion et les frères Tissandier. Il effectua plus de 600 ascensions, tant en France que dans le monde. S’il obtint la recette buraliste, il ne put obtenir la légion d’honneur qu’à juste titre il convoitait. C’est aux Mureaux qu’il décède le 24 mars 1905, à 6 kilomètres de l’endroit où il avait atterri 35 ans au paravent.
La Poste a commémoré en 1994 évennement en créant la flamme ci-après
Sources : Les ballons montés du siège de Paris, revue des PTT. La Poste pendant le Siège 1870/1871, Le musée de la Poste.
Les ballons sous le siège. Les télégraphes et la Poste pendant le siège. Les ballons du siège
Les ballons montés par les frères Tissandier.
[1] Ces renseignements figurent dans l’étude de Louis Foulon sur l’histoire de Vernouillet
[2] Eléments mentionnés dans un article intitulé Vernouillet vous est conté paru en 1958 dont nous ignorons l’auteur
[3]Renseignements issus du livre de Sœur Marie Claire Tihon “Verneuil-sur-seine, une longue histoire,“ p727
[4] On retrouve cet impératiif dans toutes les délibérations du CM
[5] Il a passé la nuit dans une grande maison bourgeoise de Chanteloup les Vignes (archives de Chanteloup)
[6] Le coq a été remplacé par un autre lors des travaux de reconstruction de la flèche en 1879 (cf chapitre sur la restauration de l’église)
[7] Il semble que l’expression “les boches“ ne soit parue que plus tard, lors de la première guerre mondiale.
[8] Les renseignements sur l’identité ont été fournis à Louis Dufau lors du repas des anciens le 1er décembre 1983 par les trois frères Churlet, les seuls à sa connaissance détenteurs à Vernouillet de ces souvenirs transmis par leurs parents.
[9] La lecture du comportement des occupants nous fait penser qu’ils ne sont pas restés sans réagir. Hélas, nous ne disposons d ‘aucun écrit.
[10] La gare actuelle de Vernouillet-Verneuil, voir le chapitre consacré au chemin de fer.